Les radios étudiantes de Dauphine et de l’ENS s’associent pour vous présenter leur tout nouveau co-projet : retransmettre en Live le festival Music to Rock the Nation organisé par l’Oreille de Dauphine. Au programme : interview exclusives des artistes, présentations de projets caritatifs et humanitaires, ainsi que de nombreuses places à gagner pour nous rejoindre au concert qui se poursuit jusqu’à minuit (voir plus). En attendant de nous retrouver le 8 mai pour le LIVE de 14h à 18H, voici la présentation des artistes pour vous mettre l’eau à la bouche…
A jeudi !

Web Radio de TrENSmissions : http://www.trensmissions.ens.fr

Lien vers l’évenement : https://www.facebook.com/events/734076136614029/?fref=ts

Tu sais ce que ça fait d’être une ordure, hein ? Tu sais ce que ça fait ?!
Martin Esposito, lui, le sait.

Dauphine On Air a interviewé pour toi ce cinéaste audacieux, parti filmer deux ans dans une décharge française, encore plus insalubre que ta chambre d’étudiant. Super Trash Le Film est le fruit -loin d’être périmé- de cette expérience hors norme dénonçant les excès de notre société de consommation.

Ecoutez l’interview en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://soundcloud.com/dauphineonair-webradio/supertrash-le-film-martin

Synopsis :
Martin revient sur les lieux de son enfance. Ces lieux sont maintenant ensevelis par une gigantesque décharge à ciel ouvert. Seule sa cabane est toujours là, un ancien abri pour les ouvriers agricoles de lʼépoque, maintenant à la lisière de la décharge. Il décide de sʼy installer et de vivre dans ce monde fait dʼordures et rythmé par le ballet, le va-et-vient incessant des camions et bulldozers qui déchargent et nivellent les déchets. Petit à petit les employés de la décharge se familiarisent avec sa présence et lui révèlent les secrets de cette “zone“ : lʼendroit de lʼenfouissement des fûts dʼarsenic, le trajet du lixiviat, ce jus de décharge, ce poison mortel qui sʼécoule à travers une rivière sauvage et foisonnante jusquʼà la mer. Martin, au fil des jours et des mois, va faire son trou dans ce monde invivable jusquʼà sembler aller vers la folie. Il se nourrit des ordures. Il essaye, malgré tout, de recréer un univers vivable au milieu de la valse des camions qui lʼévitent en le frôlant. Le jeune homme ne veut pas se résigner, il essaye de rendre cet univers ludique, humain. Il écrit dans sa cabane son journal, ses pensées. Il se lave dans la rivière chaque jour comme de retour à un monde primaire. Il soigne les animaux prisonniers de cet enfer, il surfe sur la vague géante générée par les détritus. Il est au-delà de la dénonciation, il essaye par ce film, dans un effort désespéré, de faire une métaphore de notre monde  loin de  la culpabilité. Il ne veut pas accepter cet univers qui lui a été imposé, il veut se lʼapproprier, lʼingérer, le digérer. Jusquʼau jour de la fermeture définitive où il sauvera une dernière mouette de lʼempoisonnement. La décharge fermée, Martin erre dans ce no man’s land, avec sa caméra. Il enterre des oiseaux, traîne parmi les Caterpillar abandonnés comme sʼil ne pouvait se résoudre à quitter cet endroit. Tout est recouvert de terre, mais comme des fantômes, des sacs de plastique sʼéchappent du sol et volent dans le ciel emportés par le vent et qui frappent la caméra.

Le 17 octobre, TrENsmissions, la webradio de l’Ecole Normale Supérieure (ENS Ulm), a lancé son trENSmetteur, grâce auquel nous avons pu mettre en place le live ainsi qu’un flux 24h/24 7j/7. Notre webradio, proposant jadis seulement des podcasts, s’est ainsi transformée en une véritable radio internet. Dans un tutoriel que nous publierons prochainement, nous présenterons dans le détail les démarches que nous avons menées ainsi que la solution technique que nous avons choisie. Nous aimerions ici commenter surtout les transformations positives que nous observées.

Tout d’abord, le flux continu offre un nouveau rapport d’audition. Au lieu de la sélection par l’auditeur d’un podcast, le flux continu laisse davantage de place au hasard et à la découverte. Ainsi la webradio ne se présente plus comme encyclopédie passive mais comme vive conférencière. La diffusion en direct de son côté consolide ce lien entre les animateurs et les auditeurs, la radio s’adressant réellement à son public en joignant énonciation et audition.

Par ailleurs, ce nouveau mode de fonctionnement a rendu notre radio plus attractive encore aux éditeurs pressentis, « (réellement) parler à l’antenne » satisfaisant le désir de réalisation de soi dans la mise en scène. Aussi, la diffusion en direct allège le travail d’édition postérieure des enregistrements puisque les balances sonores sont effectuées simultanément par la régie et écarte le perfectionnisme parfois démesuré appliqué à l’édition des rushs.

Lors de la soirée de lancement du trENSmetteur, qui était également l’occasion de célébrer la signature avec la SACEM et la rénovation de notre studio,  nous avons réalisé une émission en direct depuis le bar de l’Ecole, la très chère K-Fêt, présentant l’ensemble des émissions qui ont récemment vu ou verront bientôt le jour sur TrENsmissions et plusieurs projets étudiants faisant effectivement de notre radio la caisse de résonance du campus.

Nous nous appliquerons à nous joindre au projet de la CRGE de constituer un fonds d’expertise à travers la rédaction de tutoriels, dont les premiers suivront très bientôt.

La team TrENSmissions

On Air’MS, la radio du campus rémois de Neoma Business School et membre de la CRGE, était présente lors de la cérémonie d’ouverture du Festival International de la Photographie Culinaire 2013 et a rencontré Frédéric Anton.

Parrain de l’événement, le chef aux 3 étoiles, meilleur ouvrier de France mais surtout connu du grand public pour son rôle de jury dans l’émission Master Chef de TF1, a accordé une interview à Vincent Bachelet, Rédacteur en chef d’On Air’MS, durant laquelle il a dévoilé son parcours de self-made man. Rêvant de devenir ébéniste, c’est finalement dès l’âge de 14 ans que Frédéric Anton commence à travailler en cuisine. À l’époque, il considérait son métier comme un métier de femme. « Je fais un travail de femme depuis 30 ans », raconte-t’il en souriant. Il évoque ensuite un maître qui l’a marqué : Joël Robuchon, un des plus grand chef du XXIe siècle connu et reconnu pour ses 28 étoiles au guide Michelin ainsi que pour son fameux « bon appétit bien sûr ! ». Le chef Anton commente également l’image glamour de la cuisine auprès du grand public, véhiculée par les nombreuses émissions TV diffusées sur les grandes chaînes (Master Chef de TF1, le Meilleur Pâtissier d’M6, etc.) : « Il n’y a rien de glamour à ouvrir 100 kilos de St Jacques […] C’est au moment du dressage et de la mise en bouche que la magie opère.».

Pour réécouter l’interview de Frederic Anton, cliquez sur le lien suivant : http://www.mixcloud.com/onairms2/interview-frederic-anton-jury-de-master-chef/

A propos du festival :
Le Festival International de la Photographie Culinaire est organisé par l’agence Lucette et parrainé par Monsieur Frédéric Anton. Expositions, ateliers de photographie culinaires, rencontres et débats avec les professionnels du secteur auront lieu du 8 au 26 novembre 2013. Véritable lieu de rendez-vous entre professionnels et grand public, le but de ce festival est de rendre hommage et promouvoir l’art de la photographie culinaire. Lors de l’ouverture du festival le jeudi 7 novembre, étaient exposés les travaux de la collaboration entre les élèves de l’école des Gobelins et les apprentis photographes culinaires. Les lauréats du FIPC 2013 seront connus le 26 novembre, lors de la soirée des Lentilles d’Or 2013.

On Airms, Dauphine On Air, … les radios de la CRGE étaient là pour couvrir la 4ème édition de la Paris Games Week by Coca-Cola zero, le salon du jeu vidéo organisé par le S.E.L.L., le Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs.

Cette année encore, le salon a battu des records d’affluences en recevant près de 245 000 visiteurs sur les cinq jours. Il faut dire que cette édition a au lieu dans un contexte particulièrement favorable pour le secteur du jeu vidéo. En effet, pour la première fois en 40 ans d’existence, 3 consoles de nouvelle génération (la Wii U, la PS4 et la Xbox One), sont apparues sur le marché en l’espace d’un an. Marquant l’entrée du jeu vidéo dans une nouvelle ère plus connectée, celles que l’on appelle la Next Gen étaient présentées en avant-première sur le salon.

En parallèle des nouvelle consoles et des nouveaux blockbusters,  14 studios français indépendants ont présenté 30 créations au sein de l’espace Jeux : Made in France. Preuve du rayonnement de l’industrie du jeu vidéo en France, cette édition 2013 de la Paris Games Week a reçu le soutien de Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique et, Dominique Bertinotti, ministre déléguée chargée de la Famille.

Lors des 5 jours, de nombreux VIP (David Hallyday, Cyprien, Bruce Grannec, Sébastien Loeb, Anthony Kavanagh, Rim’K, Tal, Damien Sandow, Junichi Masuda) ont également défilé sur les stands des 80 exposants pour le plus grand plaisir des visiteurs !

Réécoutez une émission d’On Air’ms enregistrée lors de la Paris Games Week en cliquant sur le lien ci-après : Interview du Directeur Europe Sud de Sharp Electronics

La CRGE vous propose pour la Paris Games Week un dossier spécial exclusif et inédit sur les Grandes Voix du Jeu Vidéo.

Interviewées par Ann Christine (en VO Star Wars Old Republic, Final Fantasy XII-2), nous compterons parmi elles  Xavier Fagnon (Alex Mason, Sully, Black Mask, Daxter), Bruno Choël (Nathan Drake, Johnny Depp), Stéphane Ronchewski (Le Joker dans Batman The Dark Knight et Arkham Origins), Jessica Monceau (Ellen Page, The Last of Us) et bien d’autres dont des responsables de studios de doublage et des directeurs artistiques de jeux vidéo.

Plongez dans l’univers sonore du jeux vidéo en assistant à ces rencontres exceptionnelles sur notre stand EJ57 durant le salon.

Retrouvez également l’entretien avec On AirMS de l’équipe française de Beyond Two Souls:

Robin Buchholz, Président de la CRGE, revient sur ses 3 jours à Bogota pour la 2ème rencontre du Réseau des Radios Universitaires d’Amérique Latine et des Caraïbes :

Les 2, 3 et 4 octobre s’est tenue à Bogota la deuxième rencontre du Réseau des Radios Universitaires d’Amérique Latine et des Caraïbes (RRULAC), à laquelle je me suis rendu pour représenter la CRGE. Aux nombreuses radios d’Amérique Latine et des Caraïbes s’ajoutaient également Rob Quicke, qui est à l’origine du World College Radio Day, Tiziana Cavallo, du réseau italien RadUni, Cinta Espino, directrice d’UniRadio Huelva, Alexandra Pineda, chroniqueuse à RFi, et Sergio Acosta de Radio Nederland.

Très majoritairement, les radios sud-américaines sont fort institutionnalisées – contrairement à la plupart des radios membres de la CRGE. Les inconvénients et avantages entre le lien institutionnel et l’initiative étudiante sont discutables et relatifs, mais subsiste un bénéfice qu’apporte une supervision institutionnelle : la plus grande pérennité des radios étudiantes à travers des attentes, de la reconnaissance et du soutien de la part des établissements, ainsi qu’à travers une facilitation et un approfondissement de l’implication du media étudiant dans la vie de campus. C’est en ceci que j’entrevois une action complémentaire de la CRGE : afin de simplifier le développement des radios étudiantes, il faut élaborer des structures argumentatives que les responsables pourront présenter à la direction de leur école pour obtenir un soutien financier, logistique et publicitaire au moment de la création de la radio ou pour en assurer la croissance future.

Au cours de ces journées riches en entretiens, je me suis par ailleurs défait d’une vision naïve de la radio étudiante simplement comme lieu de rencontre de condisciples et comme opportunité de s’essayer au travail journalistique. J’ai vu, avec une certaine émotion, comment les radios étudiantes sud-américaines, déterminées dans leur engagement local, discutaient les questions politiques et offraient aux opprimés la voix que les injustices, souvent cruelles, leur avaient interdite. J’ai alors compris que la radio étudiante, à travers ses moyens de diffusion et de réception simples et bon marché, grâce à la culture de la confrontation non-violente et respectueuse dans le dialogue d’idées contraires et la capacité de déconstruction de préjuges acquises avec l’enseignement et la recherche, pouvait être le media contemporain des Lumières en offrant un forum aux peuples qui l’avaient peut-être oublié dans l’individualisme et la technocratie. Il me semble désormais important de montrer aux radios membres de la CRGE qu’elles peuvent s’engager de façon particulièrement efficace et différenciée dans la réflexion politique.

Enfin, être présent à ces journées de rencontre, de « convergence » telles qu’elles s’intitulent, m’a empli d’une énergie renouvelée que j’appliquerai à la réalisation des projets qui transformeront, j’en suis convaincu, les radios étudiantes en ce que les jeunes générations ont de plus beau et plus novateur à proposer.

 

Robin Buchholz, Président de la CRGE